PHILIP KONOWAL, UN HEROS IMMIGRE REHABILITE DANS LE PAS-DE-CALAIS

L’allée Filip Konowal a été inauguré le 23 août dernier dans le Pas-de-Calais, à Loos-en-Gohelle au mémorial de la côté 70. Immigré ukrainien installé au Canada au début du 20ème siècle, Filip Konowal est le seul ukraino-canadien a avoir obtenu la Croix Victoria, distinction suprême pour actes de bravoure en temps de guerre. Héro des tranchés, Filip Konowal fait partie intégrante de l’histoire de France.

Panneau installé à Loos-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais. Une inauguration le 23 août 2017 en présence de représentants Canadiens et Français mais aussi
de descendants du héros et de la diaspora ukrainienne de France et du Canada.

L’article proposé ci-dessous retrace la vie, le destin de cet homme au destin héroïque mais triste. L’article est paru en juin 2017 dans le journal Canadian Stamp News (journal de philatélie). Il a été traduit et illustré par nos soins.

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L’histoire incroyable de Filip Konowal, un Canadien héros de la grande guerre, né en il y a cent ans en Ukraine, a récemment refait surface à l’occasion d’une réunion de philatélistes.

Parmi 93 autres détenteurs, Filip Konowal est le seul Ukraino-Canadien à voir reçu la Croix Victoria, la plus haute distinction militaire britannique du courage.

L’association ukrainienne de philatélistes et numismates de Toronto envisage l’édition d’un timbre postal à l’effigie de Konowal, pour l’exposition Ukrainepex de novembre 2017. Cette exposition coïncide avec La rencontre 2017 du congrès mondial Ukrainien.

Comment Konowal reçut sa Croix Victoria il y a un siècle ? Quelles ont été ses difficultés d’après-guerre ? Quel a été le soutien du premier ministre William Lyon Mackenzie King ?… Tout cela constitue une histoire passionnante. Encore plus étonnant est la façon dont la médaille de Konowal a été retrouvée après avoir été volée au Musée de la guerre d’Ottawa.

Tout en écoutant les autres collectionneurs parler sur ce sujet, je ne pouvais pas m’empêcher de lire un document imprimé par un autre ami, Don Hedger, spécialiste de l’histoire de la Première Guerre Mondiale…

 

 

Le Héros de la Croix Victoria a d’abord rejoint l’armée impériale russe

« Pylyp Konoval » est né le 25 mars 1887 à Kutkiw un village de près de 1 400 habitants dans la région de Podolie en Russie tsariste, territoire qui correspond aujourd’hui au centre de l’Ukraine. Cette ville, située à l’est de la rivière Zbruch, qui séparait jadis l’Empire Austro-Hongrois de la Russie, est aussi appelée Kudkivtsi ou Kudkiv.

Durant la période où il travaillait dans la carrière de pierres de son père, le jeune Konowal s’est marié à 21 ans. Peu après, il rejoint l’armée impériale russe, en tant qu’instructeur de combat. Démobilisé, il retourne chez les siens, avant de repartir travailler en Sibérie, comme bûcheron. En 1913, il accepte un emploi similaire au Canada et fait donc le voyage de Vladivostock à Vancouver, en prévoyant d’envoyer de l’argent à son épouse Hannah et à leur fille, Marichka.

L’administration canadienne l’enregistra comme sujet Russe, alors que lui-même se considérait comme Ukrainien, de religion Gréco-catholique. Son nom légèrement anglicisé en « Filip Konowal » lui fut bénéfique car il n’était plus considéré comme un ennemi de l’intérieur durant l’engagement militaire Canadien de 1914 à 1920 ; ce qui fut le cas pour un millier d’Ukrainiens venus des régions ouest de l’Ukraine, de Galicie et de Bucovine. Filip Konowal travailla ensuite comme bûcheron près d’Ottawa, puis exerça divers autres emplois.

Le 12 juillet 1915, Konowal s’engage dans le 77ème Bataillon d’infanterie et 11 mois plus tard il embarque à Halifax avec d’autres soldats, direction Liverpool, en Angleterre. En juin 1916, il est envoyé en France au sein du 47ème bataillon royal de Westminster.

Après avoir survécu à la Bataille de la Somme, où les pertes s’élevèrent à 1,2 millions d’hommes tués ou blessés, Konowal fut promu caporal le 6 avril 1917. Il servit alors de façon exemplaire lors de la bataille de Vimy (dans le Pas-de-Calais), permettant aux troupes japano-canadiennes la prise de ce site stratégique. Lors des 10 jours de combats pour la Côte 70 près de Lens, 8 700 Canadiens furent tués, blessés ou portés disparus. Konowal, quant à lui, fut gravement blessé au visage, au cou et à la mâchoire.

Filip Konowal fut gravement blessé durant les combats au visage, au cou et à la mâchoire.

Après avoir été soigné dans des hôpitaux en Angleterre, il fut transféré au premier des deux bataillons de réserve et assigné à l’ambassade russe à Londres, comme sergent actif auprès d’un attaché militaire.
« Le plus audacieux et le plus héroïque »

Le 15 octobre 1917, Le roi Georges V lui décerna la Croix Victoria. Selon les documents officiels, il reçut cette médaille pour ses actes de bravoure et ses qualités de commandement quand il était à la tête d’une section d’attaque. Sa section avait la tâche difficile de parcourir les souterrains et les cratères à la recherche des emplacements de mitrailleuses. Sous son commandement, toute résistance a été maîtrisée avec succès et de lourdes pertes furent infligées à l’ennemi. Dans un de ces souterrains, il tua lui-même trois soldats ennemis à la baïonnette et en attaqua à mains nues dans un cratère.
Mais alors que la section avait atteint l’endroit où se trouvait une mitrailleuse, une autre se mit à crépiter sur la droite, causant de nombreux dégâts. Le Caporal Konowal se rua aussitôt à l’intérieur, tua les tireurs et ramena même le fusil mitrailleur vers les lignes canadiennes. Le jour suivant, il attaqua une autre mitrailleuse à mains nues et tua trois membres de l’équipage. Il détruisit la mitrailleuse et le repaire à l’explosif. En tout, il tua au moins 16 soldats ennemis. Le Roi félicita Konowal :  » Votre exploit est l’un des plus audacieux et héroïque dans l’histoire de mon armée ».

Son statut de seul Ukraino-Canadien à avoir reçu la Croix Victoria est mis à l’honneur dans un livre traduit en 3 langues : un héros Canadien, Caporal Filip Konowal, « VC » et Bataille de la Côte 70, écrit par Lubomyr Luciuk professeur de géographie politique au collège royal militaire de Kingston, Ontario. Lubomyr Luciuk a aussi co-écrit en 1996 : Konowal, avec Ron Sorobey, un lieutenant à la retraite d’Ottawa.
Quatre ans plus tard, ce même Lubomyr Luciuk est à l’initiative du premier timbre postal à l’effigie de Konowal.

 

Transféré dans les Corps Forestiers, puis en Russie

Après avoir bénéficié d’une permission pour participer à la cérémonie de la Croix de Saint- Georges le 19 janvier 1918, Filip Konowal fut transféré dans les Corps Forestiers Canadiens, qui alimentaient le front ouest en bois nécessaire à la consolidation des tranchées et à la fabrication de caisses de transport.
Quelques semaines après son retour au Canada, Konowal fut muté dans les forces canadiennes en Sibérie et arriva à Vladivostock en octobre, onze mois après la révolution russe qui a imposé le communisme.

Voyageant à travers la Sibérie, Konowal est entré en liaison avec un agent d’un groupe anti-bolchevik commandé par l’amiral Alexander Kolchak. Beaucoup de soldats Canadiens étaient d’origine Ukrainienne, mais enregistrés dans leur pays d’adoption avec des noms anglicisés pour éviter les ennuis avec les Soviétiques. L’agent de liaison espérait que les forces de Kolchak vaincraient les communistes. Une partie des 6 000 soldats Canadiens périrent durant cette guerre civile mais la plupart de ceux basés en Sibérie sont repartis sans avoir vu le moindre combat. En soutenant les Russes blancs, le premier ministre Robert Borden reconnaît avoir commis à la fois une erreur politique et militaire. Après 4 ans de service, le 4 juillet 1919, Konowal débarqua à Kingston, avec tous les honneurs.

Mais sa vie d’homme libre fut très courte. Huit mois après l’armistice, il mena, le 19 juillet, la première parade pour la Paix, à travers Ottawa jusqu’à la colline du Parlement. Le jour suivant, il se retrouve à Hull avec son ami Leonti Diedek, où la faim les amène à s’approcher d’un quartier de mauvaise réputation. Pour une sombre affaire de bicyclette regardée d’un peu trop près, Diedek fut pris à parti par Artich, un vendeur, petit escroc notoire. Une rixe s’ensuivit. Voyant son ami en danger, Konowal intervint, saisit le couteau d’Artich et l’enfonce dans la poitrine de ce dernier, selon l’article du Toronto World. Arrêté pour meurtre, Konowal fut libéré sous caution, grâce à des compagnons vétérans.
Certains demandèrent de destituer Filip Konowal de sa croix Victoria. Mais le Roi Georges se souvenait de l’incroyable bravoure du soldat blessé. Il dicta cette note à son secrétariat : « Même si le porteur de la croix Victoria devait être condamné, il serait autorisé à porter sa croix sur l’échafaud. » Le procès fut reporté trois fois, jusqu’en 1921, et finalement, Konowal fut déclaré non coupable, en invoquant des troubles psychologiques. Les médecins ont effet estimé que ses blessures de guerre, particulièrement celle qui lui avait défiguré le visage, lui causaient périodiquement des visions cauchemardesques des champs de bataille.

Konowal fut interné à l’hôpital psychiatrique de Montréal mais il fut rapidement transféré lorsque son son nom fut repéré par la bureaucratie administrative en tant que vétéran d’origine étrangère. En effet, le gouvernement canadien criblé de dettes cherchait à expulser tous les ressortissants qui ne pouvaient pas prouver sa citoyenneté Canadienne. Lors de son incarcération, Konowal fut soutenu par une nonne, Soeur Marguerite d’Ecosse de la congrégation des Sœurs de Providence.

Après sa relaxe en 1928, Konowal se retrouva sans toit et sans travail. Mais d’autres vétérans eurent connaissance de son sort, et il fut défendu par Le Major Milton Fowler Gregg (1892-1978), détenteur lui aussi de la Croix Victoria. Gregg était huissier d’armes à la Chambre des Communes et membre de la Garde à pied du Gouverneur Général qui perpétuait l’héritage du 77ème Bataillon d’Infanterie. Ce dernier usa de toute son influence et Konowal fut finalement engagé comme concierge à la colline du Parlement.

Malheureusement, du fait de ses maigres finances, il fut le seul détenteur de la Croix Victoria à ne pas participer au pèlerinage à la crête de Vimy quand fut érigé le fameux monument commémoratif en 1936.

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Le mémorial de Vimy  dans le Pas-de-Calais, le 26 juillet 1936, jour de son inauguration (extrait de L’illustration).

Un jour, le Roi MacKenzie croisa Konowal alors qu’il nettoyait le sol. Quand il reconnut, épinglé sur sa blouse de travail, le ruban pourpre de la croix Victoria, le Roi ordonna de le muter à la Chambre 16, le cabinet du Premier ministre, à titre de « garde spécial ». « J’ai fait du nettoyage à l’étranger avec un fusil et ici je fais juste du nettoyage avec une éponge », dira-t-il lors d’une interview pour le journal Ottawa Citizen.

Lors d’une visite royale au Canada en 1939, Konowal serra la main du Roi Georges VI à la cérémonie du mémorial national de la Guerre à Ottawa.

Le vétéran voulut combattre pour le Canada lors de la Seconde Guerre mondiale mais, mais on le considéra trop âgé. De toute façon, les détenteurs de la Croix Victoria furent rarement envoyés sur les champs de bataille.

En 1945, il rejoignit une branche de la Légion Canadienne de la Ligue de l’Empire britannique, en déclarant qu’il était né en 1888. En 1956, sa maigre allocation d’invalidité et son salaire de gardien ne suffisaient pas pour rejoindre les autres vétérans détenteurs de la Croix Victoria, lors du centenaire de la création de cette distinction en Angleterre. Aussi, les branches Ukraino-canadiennes de la Légion royale canadienne se sont mobilisés pour que leur héros puisse rejoindre plus de 300 autres détenteurs de la croix Victoria.

L’événement était présidé par la reine Elizabeth II et par Anthony Eden, le Premier ministre britannique. Alors qu’un reporter du Ottawa Citizen l’interrogeait sur ses réelles motivations lors de l’attaque d’un point si bien défendu qu’était la Côte 70, il répondit : « J’en avais tellement marre de me tenir debout dans la tranchée avec de l’eau jusqu’à la poitrine, que je me suis dit que tout valait mieux que cet enfer et je me suis lancé vers les lignes ennemies. Mon capitaine a tenté de me tirer dessus car il pensait que je voulais déserter ». Revenu avec une sévère blessure au visage, seule la remise de la Croix Victoria pouvait être à la mesure cet exploit.

Konowal travailla au cabinet de Premier ministre jusque peu de temps avant son décés, le 3 juin 1959 au pavillon des vétérans de l’hôpital civil d’Ottawa. Avec tous les honneurs qu’il méritait, cet homme de 72 ans a été enterré au cimetière Notre Dame d’Ottawa.

En 1934, Filip Konowal épouse Juliette Ledic-Auger, une veuve franco-canadienne, et adopte ses deux fils. Juliette Konowal le rejoint dans la tombe en mars 1987. Sa première épouse Ukrainienne ne l’a jamais revu après son départ pour le Canada. Konowal lui avait envoyé 50 Dollars US avant la guerre mais, par peur des représailles pour possession d’argent américain, la famille n’y avait pas touché ; c’est ce qu’appris le Professeur Luciuk venu en visite à Kutkiw, il y a 17 ans. Le professeur apprit également qu’Hannah, aussi appelée Anna, mourut durant la grande famine de l’Holodomor de 1932-1933. Une famine complétement organisée par les soviétiques qui tua des millions d’Ukrainiens. Filip Konowal croyait que sa fille avait également disparu or elle avait survécu et eut des enfants. Jusqu’à l’arrivée de Luciuk dans la famille de Konowal en Ukraine, personne dans le village de Kutkiw n’était au courant des exploits de Filip Konowal, ce héros Canadien.

La Croix Victoria volée, réapparaît 35 ans plus tard.

Plus de 10 ans après la mort de Philip Konowal, sa Croix Victoria  fut volée du musée canadien de la guerre. En 2004, Iain Stewart, un passionné d’histoire militaire en Angleterre, alerta l’association ukraino canadienne que la médaille était mise aux enchères dans une salle des ventes à Londres. Saisi par la Police Royale Canadienne, la Croix Victoria de Konowal a été remise en août au Musée, où elle constitue une figure majeure de l’exposition permanente. Comme le déclara le professeur Luciuk au reporter du Globe and Mail : « cette médaille appartient à tous les Canadiens ».

En 1996, la communauté Ukraino-canadienne d’Ottawa mena une campagne pour obtenir un mémorial sur la tombe de Konowal. Une plaque trilingue en bronze rappelant sa bravoure fut érigée Place Cartier, à Ottawa et la branche 360 de la Légion Royale Canadienne en construit une à Toronto. Cette branche le choisit comme Patron en 1953 et créa le Prix Konowal, bourse annuelle au Collège royale militaire de Kingston. Au début de l’année 1997, une troisième plaque fut érigée à l’extérieur du Hall royal à New Westminster.

Tristement, des vauriens ont volé la plaque de Toronto et celle de New Westminster, probablement pour les revendre au prix de la ferraille. Une pierre a été posée en remplacement à New Westminster.

Avec l’extinction progressive des membres de la Branche 360, les plus fervents thuriféraires de Konowal, celle-ci fut dissoute en 2005 par le Commandant de la Légion, comme l’explique le Professeur Luciuk.

Une plaque de bronze a été érigée dans le village Ukrainien près de Dauphin, dans l’état Manitoba, il y a presque vingt ans. En 2000, le Professeur Luciuk a participé à l’inauguration d’une sculpture de Konowal à Kutkiw. Une représentation sur un bas-relief a été installée à Lens, en France.

A Lens dans le Pas-de-Calais, plaque commémorant la bravoure de Filip Konowal.
(source : http://lelensoisnormandtome4.unblog.fr/

En avril, David Johnston, gouverneur général du Canada, inaugura un monument de pierre de 8,5 millions de dollars, près de Loos-en-Gohelle en France, à l’occasion du centenaire de la bataille de la Côte 70. Une cérémonie officielle fut organisée le 23 août.

Allée Filip Konowal inaugurée le 23 août 2017 à Loos en Gohelle dans le Pas-de-Calais

Lubomir Luciuk explique que l’association Ukraino-canadienne a aidé à obtenir des fonds pour la création de l’allée Konowal, un chemin situé au centre des anciens charbonnages, près de Lens. Enfin, les Films Guerilla présentèrent récemment un documentaire « Filip Konowal, l’homme derrière la médaille », avec le soutien financier du Fonds des vétérans ukraino-canadiens.

Les noms de tous les détenteurs de la Croix Victoria… Sur un timbre !

Un Mémorial des restes des canons de bronze capturés par les artilleurs russes durant la guerre de Crimée a été établi en 1856 pour honorer un fait de bravoure face à l’ennemi. La Poste du Canada annonça dans un article du magazine « Details » la réalisation de deux timbres en octobre 2004. Un timbre commémoratif de 49 cents a été imprimé, représentant la médaille standard dans sa version canadienne. Il fut approuvé par la Reine Elizabeth en 1993, bien qu’elle n’ait n’ait jamais été décernée… Cette médaille diffère en effet du dessin original par la présence de l’inscription « Pro valore » qui veut dire en latin « Pour valeur ». Dessiné par Pierre-Yves Pelletier, d’après les photos de Bill Kent, ce qui rend sa réalisation particulièrement mémorable est la présence des 94 noms des Canadiens détenteurs de la Croix Victoria, au centre de ce timbre unique.

Les noms apparaissent en surimpression sur des silhouettes de militaires représentant les 3 corps de l’armée canadienne. L’imprimerie canadienne de billets de banque utilisa 17 procédés de lithographies et de gaufrage pour imprimer 2 millions de chaque timbre. Ils ont été achevés pour le 150ème anniversaire du Lieutenant Alexander Roberts Dunn, premier Canadien à recevoir la Croix Victoria, après qu’il eût fait demi tour à cheval pour sauver un soldat échappé des lignes ennemies, durant une bataille de la Guerre de Crimée en 1854. Cette bataille a été rendue fameuse par le poème épique d’Alfred, Lord Tennyson « La charge de la brigade légère ». A peine promu Colonel, Dunn mourut accidentellement pendant une chasse en Abbysinie, alors qu’il s’apprêtait à prendre le commandement d’une campagne militaire. Il aurait été le premier Canadien à commander un régiment britannique.

Pour plus d’information au sujet de l’association Ukrainienne de Philathélie et de numismatique, consultez le site : upns.org/ucst.

Ian ROBERTSON
Article publié dans Canadian Stamp News, 13 juin 2017
Traduction Jean Marie Callens.


Pour en savoir plus sur Philip Konowal en France et la côte 70 à Loos-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais  : 

> Site le Lensois normand : Filip Konowal, vous connaissez ?

> Reportage de Télé Gohelle sur l’inauguration du Mémorial Hill 70, le 22 août 2017