Cet article date d’octobre 1985 mais nous ne savons pas de quel journal il est extrait. Il a été retranscrit mot pour mot afin d’en faciliter la lecture.
Près de 200 jeunes filles et garçons aux origines ukrainiennes et habitant l’Europe de l’Ouest : l’Allemagne fédérale, l’Angleterre, la Hollande et la France se sont retrouvés mercredi 31 juillet sur le plateau du stade René Hologne pour y disputer ces olympiades annuelles. Elles se déroulent chaque année dans un pays différent. Cette fois-ci, la France-Comté les a accueillis à Vesoul et à Rosey où se trouve le centre culturel des Ukrainiens de France. Par cette manifestation à caractère sportif où l’athlétisme est roi, le jeunesse ukrainienne du monde libre entend faire savoir qu’elle n’a pas oublié ses racines et sa nationalité propre. En athlétisme, la France s’est taillé la part du lion, puisqu’elle a remporté les finales du saut en hauteur, des lancers de javelot, de poids et de disque dans les catégories filles et garçons. Elle a remporté également le 200 m, le 4×100 m et le 400 m. La Grande Bretagne arrive derrière suivie de l’Allemagne fédérale et de la Belgique. Pour terminer, tous les athlètes ont fait en courant pieds nus un tour de stade en portant les couleurs nationales de l’Ukraine pour manifester le soutien qu’elle apporte au leader ukrainien Youriy Chouchkhevytch, victime dans son pays de nombreuses brimades.
