LES CAMPS SOVIETIQUES EN FRANCE, LES « RUSSES » LIVRES A STALINE EN 1945

« En 1944, le reflux des troupes allemandes laissa dans la France libérée 120 000 hommes, femmes et enfants qui avaient été raflés dans les villages occupés d’Ukraine ou de Biélorussie, et à peu près autant de prisonniers russes en tenue vert-de-gris. Contrairement à une idée fausse, fruit d’une habile propagande, aucun de ces derniers n’avait servi l’armée du général Vlassov aux côtés de la Wehrmacht. Qu’ils fussent cosaques, galiciens, ukrainiens, géorgiens ou russes, tous avaient été enrôlés de force par les troupes hitlériennes.
Parmi ces soldats, se trouvait un certain nombre de criminels de guerre, mais la majeur partie d’entre eux se mit au service des maquis et des forces de la Résistance dès que l’occasion se présenta. Pourtant, l’administration  française, obéissant à la raison d’Etat, refusa le droit d’asile à tous sans distinction. Pire : rassemblés sur le territoire français dans 70 camps, livrés à des officiers soviétiques, ils furent réexpédiés vers l’union soviétique où Staline, en dépit de ses promesses, les déporta en Sibérie […] » (4ème de couverture)

LES CAMPS SOVIETIQUES EN FRANCE,
LES « RUSSES » LIVRES A STALINE EN 1945

Georges COUDRY
Editions Albin Michel, Paris, 1997, 338 pages
ISBN 2-226-08936-5